Les grands lacs de Champagne - 4 - Il faut quitter le lac d'Orient....

J'ai quitté à regret ce lieu enchanteur,

et quasiment désert à cette époque,

sans avoir vu la moindre grue cendrée. 

Pourtant je les ai entendues.

Elles étaient perdues, pour mes yeux, dans une nuée lumineuse.

Mais bien présentes dans mes pensées.

J'ai appris ensuite diverses choses :

d'une part qu'elles sont bien moins nombreuses ici qu'au lac du Der,

d'autre part qu'à cette heure là, elles étaient presque toutes parties dans les champs.

Miam miam oblige.

J'ai pris la direction de Colombey les Deux Eglises,

non pour aller voir Charles,

mais pour passer la nuit chez des parents dans un village voisin.

Ce qui m'a donné l'occasion de revoir, non sans émotion,

les champs crayeux du pays de mon père.

Avec leurs petites collines surmontées de pins sylvestres de ci de là.

La grande croix de Lorraine ne m'a guère intéressé,

mais plutôt les traces du passé, bien présentes dans les villages,

et tellement plus parlantes.

Ici de jeunes couples d'amants se formaient,

des enfants jouaient,

des chevaux ou des cochons traversaient la cour,

des hommes partaient pour la guerre, 

souvent pour ne pas revenir... 

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De fraîches vallées  sillonnent le paysage. 

Ainsi celle de la Blaise.

Où s'égrènent de minuscules villages, des prairies, des bois.... 

  à suivre....