- Les petites joies de la route : Coronille bigarrée -
Et oui, je prends goût à me rendre dans ma ville !
Est-ce la ville qui m'attire ?
Un peu...
car je vais m'y acheter du Chavroux
et le Chavroux, c'est doux !!!!
Mais que voulez-vous....
je n'ai pas la mer, et je n'ai pas la montagne.
Alors j'aime ce que j'ai.
Et hier, m'en revenant (avec du mascarpone !!!!)
je me suis arrêté au bord d'un talus
et je me suis fait un bouquet de coronille.
A vous tous :
bonne journée
***
ça y est, je suis, comme Basile
retourné à la ville
et cherchant , en vain, à acheter la colle que tu m'avais recommandée , eMmA,
(va falloir que je monte à Paris !)
je suis arrivé dans un terrain vague envahi de coronille !
Pour confirmer à Josiane qu'ici elle prospère
j'en ai cueilli un grand rameau et l'ai mesuré : 1 mètre 20 !
Et du coup j'ai modifié mon dessin :
voici la version bis.
J'en profite pour ajouter quelque chose d'important.
Vous savez que j'aime les plantes et que j'ai recours volontiers à elles.
Que je défends par exemple l'intérêt de la consoude
dont certains font, bien à tort, un épouvantail.
Mais certaines plantes sont réellement toxiques, voire très toxiques.
Il ne faut pas jouer avec les plantes.
Or la coronille est très toxique.
Elle est très belle
et là, mêlée de pieds de vipérine, c'était une splendeur.
Mais n'allez pas mettre des fleurs de coronille dans votre salade verte pour faire joli !
Alors que vous pouvez y mettre des pétales de coquelicot,
ou de la capucine (fleurs, bourgeons, très jeunes feuilles).
Et si vous avez des lapins, n'allez pas leur donner une grosse quantité de coronille !
Quelques brins dans un fourrage composé, c'est acceptable.
Mais s'ils en mangeaient de trop, ils feraient des convulsions dans les heures qui suivraient
et pourraient aller jusqu'à mourir par asphyxie.
Cette plante fabrique en effet un poison qui paralyse les ganglions nerveux.
C'est aussi un poison du coeur.
N'empêche qu'elle a sa valeur dans la flore.
Et qu'elle est splendide, cette plante que lon appelle aussi herbe de la St Jean.
Et bien remarquable :
ses feuilles ont de très nombreuses petits folioles.
Et bien le soir, elle les replie vers le haut, comme des mains qui se rejoignent pour une prière.
On appelle cela un " mouvement de sommeil " .
***